lundi 9 mai 2011

BUZZ: Rome détruite par un séisme le mercredi 11 mai 2011


Raffaele Bendandi, le Nostradamus italien qui affole les Romains



Rome ravagé par un séisme mercredi. Cette prédiction d'un sismologue excentrique affole le Net italien à l'approche du jour J. Et malgré les démentis officiels et scientifiques, l'inquiétude grandit.

Tout le monde en parle. Au café, dans la queue du supermarché, au travail. « Qu'est-ce que tu fais pour le 11 mai ? » On s'inquiète entre voisins de palier pour se rassurer aussitôt d'un haussement d'épaules : « Ça n'arrivera pas ! » Depuis plusieurs semaines, les Romains réputés pour leur fatalisme trempé par plus de deux mille ans d'histoire jouent à se faire peur en propageant la rumeur d'un tremblement de terre dévastateur prévu pour le mercredi 11 mai. Le coupable est déjà tout trouvé. Selon les journaux, les blogs et les nombreux sites Internet qui multiplient les informations sur le présumé séisme, il s'appelle Raffaele Bendandi, mais n'est plus là pour se défendre.


C'est un homme décédé en 1979 à l'âge de 86 ans qui agite la Toile italienne depuis des mois. Son nom : Raffaele Bendandi, autrement connu dans la péninsule sous le nom "L'homme des tremblements de terre". Pour ce sismologue autodidacte, les séismes étaient prévisibles, tant et si bien qu'avant de mourir, cet astronome excentrique aurait prédit que Rome serait rayé de la carte le 11 mai 2011, soit mercredi, par une secousse dévastatrice. De quoi faire frémir les Romains les plus crédules à l'approche de la date fatidique.

Sur le Net, les commentaires de psychose fleurissent. Des groupes dédiés ont même été créés sur Face book. "Je vais dire à mon patron que j'ai un rendez-vous médical et prendre un jour de repos", confie au Parisien, un serveur appelé Fabio. "Si je meurs, je veux mourir avec ma femme et mes enfants et beaucoup de gens vont faire la même chose que moi."

Le douloureux souvenir de l'Aquila

Face à l'ampleur des rumeurs, des programmes spéciaux sont diffusés sur la RAI, la chaîne de télévision publique, pour tenter d'apaiser les craintes des habitants. L'agence de protection civile rappelle, elle, qu'aucun séisme ne peut être prédit à l'avance. Des démentis officiels qui ne calmeraient pas les esprits. Le souvenir du séisme qui avait frappé l'Aquila en 2009 et tué plus de 300 personnes reste vif àRome où les secousses avaient été ressenties.

Paolo Lagorio, le président de l'association dédiée au scientifique, a toutefois indiqué que les manuscrits de Bendandi ne prévoyaient aucun séisme le 11 mai. Bendandi estimait que les séismes étaient la conséquence d'un certain alignement des planètes, de la lune et du soleil. En 1923, il avait prédit qu'un tremblement de terre allait frapper la région des Marches, sur la côte Adriatique, le 2 janvier 1924. Malgré une erreur de deux jours, il se retrouve en une du Corriere della Serra : "L'homme qui prédisait les séismes".

EXCLUSIF: Dernier message de Ben Laden

Un message de ben Laden

Par TF1 News (d'après agence), le 09 mai 2011 à 07h18, mis à jour le 09 mai 2011 à 09:35
Dernier défi d'Al-Qaïda, un message de ben Laden, enregistré avant qu'il ne soit abattu par un commando américain, a été mis en ligne dimanche. Un message adressé à Obama, dans lequel celui qui fut le leader d'Al-Qaïda menace encore. Obama, lui, estime pouvoir porter "le coup de grâce" à Al-Qaïda.
Capture d'écran d'Oussama ben Laden, en 1999. AFPCapture d'écran d'Oussama ben Laden, en 1999. AFP © AFP
Abattu il y a quelques jours à peine par un commando américain infiltré au PakistanOussama ben Laden a poursuivi jusqu'au bout ses menaces contre Washington. Des menaces répétées dans un enregistrement audio mis en ligne dimanche, véritable message d'outre-tombe de l'homme le plus traqué de la planète. "L'Amérique ne pourra rêver de sécurité tant que nous ne vivrons pas cette sécurité en Palestine", dit ben Laden dans ce message adressé directement à Barack Obama. "Il est injuste que vous viviez en paix alors que nos frères (dans la bande de) Gaza vivent dans la détresse. En conséquence et avec la volonté de Dieu, nos attaques contre vous vont se poursuivre tant que se poursuivra votre soutien aux Israéliens", ajoute-t-il dans ce court enregistrement mis en ligne sur un site islamiste.
Samedi, les Etats-Unis ont diffusé des vidéos de ben Laden trouvées dans sa villa. Un responsable américain a affirmé que ces documents montraient que ben Laden se donnait du mal pour soigner son image publique et qu'il restait un "chef actif d'Al-Qaïda" continuant de donner des instructions au groupe. Dans un entretien à la chaîne de télévision CBS, Barack Obama a précisé que des informations contenues dans des ordinateurs saisis par les Navy Seals lors de leur raid étaient en cours d'exploitation. "Cela ne signifie pas que nous allons vaincre le terrorisme", a souligné le président américain avant d'ajouter : "mais cela signifie que nous avons une chance, je pense, de porter le coup de grâce à cette organisation". Le président américain, qui avait suivi le raid des forces américaines contre la maison d'Oussama ben Laden depuis la Maison-Blanche, a expliqué qu'il faudrait "un certain temps" pour exploiter les renseignements obtenus lors de l'opération. Ces informations "peuvent nous mener à d'autres terroristes que nous recherchons depuis longtemps", a-t-il estimé.
Al-Qaïda reste une menace
Mais toutes les informations qui pourraient permettre, selon le voeu exprimé par Barack Obama, de "vaincre Al-Qaïda", ne sont pas en possession des Etats-Unis. Invité des débats dominicaux sur les principales chaînes américaines, le conseiller d'Obama pour la sécurité nationale, Tom Donilon, a ainsi demandé à Islamabad de transmettre aux Etats-Unis les renseignements trouvés par les autorités pakistanaises dans la résidence et de leur donner accès aux trois femmes du chef d'Al-Qaïda désormais en détention, afin de les interroger.
Faisant preuve de la même prudence que Barack ObamaTom Donilon a cependant reconnu que les Etats-Unis "ne peuvent pas déclarer qu'Al-Qaïda a été vaincu stratégiquement" et a souligné que le réseau extrémiste restait "une menace pour les Etats-Unis". Il a toutefois remarqué que le numéro deux d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri, même s'il est désormais "le terroriste le plus recherché du monde", était "loin d'être un chef" comme ben Laden. Al-Qaïda, qui a reconnu officiellement son décès, ne lui a pas encore désigné de successeur.

dimanche 8 mai 2011

Quotas : Zinedine Zidane à la rescousse de Laurent Blanc

Affaire des "quotas" : Zidane parle, Blanc rentre

Par D.H. (avec agence), le 07 mai 2011 à 20h38, mis à jour le 07 mai 2011 à 21:42
Parmi les héros de 98, il ne manquait plus que sa réaction. Dans L'Equipe de dimanche, Zinedine Zidane prend la défense de Laurent Blanc qui doit être entendu sous peu sur l'affaire des quotas discriminatoires dans le football français.
Zinedine Zidane Zinedine Zidane, le 18 janvier 2011, à Paris © Abacapress.com
Laurent Blanc "n'est bien sûr pas raciste" et "ne raisonne jamais comme ça". Alors que le sélectionneur des Bleus est rentré samedi d'Italie à Bordeaux dans l'attente de son audition (d'ici à lundi : lire notre article > Affaire des "quotas" : Laurent Blanc de retour à Bordeaux), voici un soutien de poids, celui de la figure phare de la génération black-blanc-beur championne du monde en 1998. D'autant que les héros de 98 se sont montrés divisés sur le sujet (lire notre article > Laurent Blanc : les héros de 98 divisés). Dans une interview au quotidien sportif L'Equipe (de dimanche, dont des extraits ont été diffusés samedi soir), Zinedine Zidane prend la défense du sélectionneur de l'équipe de France. Il affirme d'ailleurs qu'il ne doit pas démissionner.

"Il y a un très mauvais procès vis-à-vis de Laurent Blanc", estime l'ancien meneur de jeu des Bleus en prenant pour la première fois la parole depuis le début de l'affaire des quotas. Pour Zidane, le sélectionneur français se serait "fait emmener dans une discussion équivoque" lors de la fameuse réunion du 8 novembre 2010 sur les quotas rapportés dans un verbatim du site d'information Mediapart. "'Lolo', c'est quelqu'un de spontané, qui parle ouvertement, qui ne pense pas une seconde que ses propos peuvent être mal interprétés, ajoute Zidane. Et clairement, là, ses propos ont été non seulement très maladroits, mais en plus, ils venaient dans une discussion où d'autres expressions étaient très limites, comme ce mot de 'quotas'". "L'idée de sélectionner voire discriminer des gamins en fonction de ce statut binational est pour moi aberrante", estime sur le fond celui qui est aujourd'hui conseiller au Real Madrid.
"Je pense qu'il a commencé à faire un super boulot. Et qu'il a un vrai projet ! Il faut laisser les choses à leur place, ce serait fou qu'il parte à cause de cela", ajoute la star du ballon rond. L'ex-milieu de terrain champion du monde et d'Europe avec les Bleus prend aussi position sur la question de la binationalité dans le football français, en réfutant que cela pose problème. "L'idée de sélectionner, voire de discriminer des gamins en fonction de ce statut binational, est pour moi aberrante", affirme Zinédine Zidane.
En dehors du cas très médiatique de Blanc, où en est l'enquête ?
En clair, y-a-t-il eu une politique d'instauration de quotas pour les binationaux développée à la Fédération ou la fameuse réunion du 8 novembre 2010 a-t-elle dérapé ? Une source proche de l'enquête interne fédérale a indiqué : "Des propos ont été tenus, ce qu'on cherche à savoir c'est si ça a été plus loin que des propos. La réponse est a priori négative." Chantal Jouanno, ministre des Sports, doit présenter les conclusions de l'enquête du ministère lundi après-midi. Celles de l'enquête interne de la FFF doivent être réservées à un conseil fédéral extraordinaire jeudi prochain.