lundi 29 août 2011

DSK quitte les USA en disant au revoir au FMI


DSK attendu au FMI lundi pour un "au-revoir" au personnel

le 29 août 2011 à 17h49 , mis à jour le 29 août 2011 à 18h02
Dossier : Affaire DSK
Selon un message diffusé en interne au sein du FMI, Dominique Strauss-Kahn est attendu à Washington en fin de journée au siège de l'institution, dont il a été le directeur général, pour dire "au-revoir" au personnel.
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Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair sortent du tribunal de New York le 23 août 2011, après l'abandon des charges pénales à l'encontre de l'ex patron du FMIDominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair sortent du tribunal de New York le 23 août 2011, après l'abandon des charges pénales à l'encontre de l'ex patron du FMI © AFP/M.ANTONOV
Cette visite, forte en symbole, est évoquée depuis la semaine dernière. Dominique Strauss-Kahn est attendu lundi après-midi, heure de Washington, au siège du Fonds monétaire international dans la capitale américaine pour dire "au-revoir" au personnel du FMI, selon un message interne à l'institution rendu public par l'AFP.


Dans le détail, ce message précise que "l'ancien directeur général Dominique Strauss-Kahn a indiqué que, à l'occasion d'une visite à titre personnel au Fonds dans la journée, il aimerait avoir l'occasion de dire au-revoir au personnel". "Tous les membres du personnel qui aimeraient le rencontrer pourront le faire cet après-midi", précise ce message ajoutant simplement: "Heure: 16h30 - 17h30". Soit 22h30 à 23h30, heure de Paris. L'intitulé du message laisse penser que Dominique Strauss-Kahn pourrait même rencontrer Christine Lagarde, qui lui a succédé à la tête du Fonds en juillet.

DSK avait démissionné du Fonds en mai après avoir été arrêté à la suite de la plainte d'une femme de chambre d'un hôtel new-yorkais l'accusant de l'avoir violée. La justice américaine a classé cette affaire le 23 août, rendant à Dominique Strauss-Kahn toute sa liberté. Le FMI avait indiqué jeudi que le retour éventuel de Strauss-Kahn au siège du Fonds se ferait à titre personnel et que la presse ne serait pas conviée à couvrir l'événement.