DSK dit vouloir se défendre "vigoureusement"
Par TF1 News (d'après agence), le 16 mai 2011 à 05h26, mis à jour le 16 mai 2011 à 09:16
Dossier : Primaires PS
Entendu depuis samedi soir pour des accusations de viol sur la personne d'une femme de chambre, le patron du FMI a été emmené aux premières heures de lundi vers une destination non précisée. Il affirme vouloir se défendre "vigoureusement".
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Dominique Strauss-Kahn quittant le commissariat de Harlem où il était entendu pour des accusations de viol (16/05/2011) © TF1/LCI
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La police a fourni des informations contradictoires concernant la destination vers laquelle devait être conduit le patron du Fonds monétaire international, inculpé d'agression sexuelle sur une femme de chambre d'un hôtel de Manhattan. On ignore s'il devait être emmené au dépôt du palais de justice de Manhattan ou être conduit dans les services médico-légaux pour y subir des examens corporels.
A la recherche d'empreintes génétiques
Initialement, la comparution de DSK en audience préliminaire devait avoir lieu dimanche, mais le patron du FMI a accepté de se soumettre à des expertises, retardant de fait sa présentation à la justice. "Notre client a volontairement consenti à un examen scientifique et médico-légal ce soir à la demande du gouvernement et compte tenu de l'heure nous avons convenu de reporter la lecture de l'acte d'accusation à demain matin", a souligné l'avocat William Taylor.
De son côté, le porte-parole de la police de New York a fait savoir que les enquêteurs avaient obtenu un nouveau mandat pour examiner les vêtements du patron du FMI, afin de rechercher "de l'ADN", selon ses propres termes. Les empreintes génétiques recherchées pourraient se trouver dans "des cheveux, du sperme", ou autre, a-t-il précisé, ajoutant que la police souhaitait en obtenir un autre pour réaliser une fouille corporelle. A la question de savoir si les enquêteurs entendent chercher des traces de griffures comme l'ont indiqué des médias américains, le porte-parole a acquiescé : "oui, c'est ce qui se passe". Enfin, cette même police de New York a précisé que le directeur général du Fonds monétaire international ne bénéficie pas de l'immunité diplomatique face aux accusations d'agression sexuelle qui pèsent contre lui.
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