mercredi 18 mai 2011

Recap de la l'affaire DSK: J+3

EN DIRECT. Suivez en direct les suites de l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol sur une femme de chambre à New York samedi



Strauss-Kahn caméra
Dominique Strauss-Kahn reste injoignable pour le FMI. (Reuters)

23h15 : Au FMI, la démission de DSK est souhaitée

"Il serait idéal que Dominique Strauss-Kahn démissionne", a déclaré à Reuters une source au conseil d'administration du FMI. Selon des sources proches du Fonds, le conseil d'administration du FMI cherche à contacter DSK pour recueillir son point de vue.
20h57: John Kerry troublé
Le sénateur américain John Kerry a estimé mardi que les circonstances entourant l'affaire du patron du FMI Dominique Strauss-Kahn étaient "troublantes sinon accablantes". "Aux Etats-Unis, nous avons la présomption d'innocence, mais apparemment les circonstances sont très troublantes, sinon accablantes", a estimé devant des journalistes John Kerry. "Je pense qu'il faut laisser quelques jours" à la justice pour rassembler les éléments de l'affaire, a dit le sénateur démocrate avant d'assurer: "mais si les preuves sont ce qu'elles semblent être, je pense que cela sera très difficile pour lui à gérer".
Interrogé sur l'origine possible d'un prochain directeur général du FMI, John Kerry a répondu : "les Chinois veulent que le prochain leader soit chinois, les Africains veulent un Africain, les Européens veulent qu'il reste européen". Mais le sénateur, qui dirige la commission des Affaires étrangères du Sénat, est resté prudent, assurant: "il y a toujours un leader en place, je ne pense pas que nous devrions nous en mêler".
Rikers Island, "c'est gigantesque" (E1)
Yves Alexandre est français. Il a été l’un des fournisseurs de charriots repas de la prison de Rikers Island où se trouve Dominique Strauss-Kahn. "C’est gigantesque, c’est une ville ! Vous avez plusieurs bâtiments en étoile et d’immenses réfectoires", a décrit le Français, mardi soir sur Europe 1. "Il y a aussi un petit bâtiment au centre de l’île qui est le quartier d’isolement où se trouve aussi l’infirmerie", a-t-il ajouté. C’est dans cette infirmerie qu’a été admis Dominique Strauss Kahn afin de reprendre des forces après une garde à vue éprouvante.
"La prison est entourée de barbelés, mais quand vous discutez avec les gardiens, ils vous disent qu’ils sont inutiles puisque les rares tentatives qui ont eu lieu se sont toutes soldées par des cadavres retrouvés emportés par les courants très forts qui passent dans la zone", a-t-il précisé.
18h47: Le parallèle avec Polanski est "regrettable" (Me Temime)
Me Hervé Temime, qui défend le réalisateur Roman Polanski, a dit mardi soir sur Europe 1 comprendre mais regretter "le parallèle" dressé par les médias entre l'affaire de son client et celle de Dominique Strauss-Kahn.
"On peut comprendre [le parallèle] sur un plan factuel, intellectuel, mais il est fâcheux et très regrettable", a déclaré l'avocat. "La juge a d'ailleurs exclu toute référence au cas de M. Polanski pour justifier sa décision" de maintenir Dominique Strauss-Kahn en prison lundi, a-t-il précisé.
Me Temime s'est par ailleurs refusé à commenter l'affaire DSK, estimant qu'"il ne faut pas gêner la défense de M. Strauss-Kahn. Je me garderai de tout commentaire sur son cas qui puisse en quoi que ce soit heurter sa défense, heurter les juges américains", a dit l'avocat.

20h55 : la jeune femme traumatisée

La victime présumée de DSK a subi un traumatisme "extraordinaire", selon le terme utilisé par son avocat, Jeff Shapiro, sur la chaîne américaine CNN. "Depuis que c'est arrivé, elle n'a pas pu rentrer chez elle. Elle ne peut pas retourner travailler et elle n'a aucune idée de quoi l'avenir sera fait", a-t-il déclaré. "C'est une personne qui travaille dur, une mère célibataire qui élève seule une adolescente de 15 ans. Elles vivent toutes les deux ensemble", a-t-il ajouté à propos de la victime présumée.
20h08 : Pas de plainte de Tristane Banon
Le parquet de Paris a indiqué qu'aucune plainte émanant de l'écrivaine et journaliste Tristane Banon n'a été enregistrée ce mardi. Celle-ci affirmait en 2007 à la télévision avoir été agressée sexuellement cinq ans plus tôt par Dominique Strauss-Kahn. "Nous travaillons, nous ne communiquerons pas aujourd'hui" a indiqué mardi l'avocat de la jeune femme, Maitre David Koubbi. La veille, il avait annoncé que la jeune femme envisageait de porter plainte.
18h27 : Pas d'immunité pour DSK, selon le FMI
Le Fonds monétaire international a indiqué que son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, ne bénéficiait d'aucune immunité qui le protégerait contre des poursuites judiciaires dans l'affaire pour laquelle il est incarcéré. Les statuts du FMI prévoient une immunité pour les fonctionnaires internationaux de l'institution. Elle concerne les "actes accomplis par eux dans l'exercice officiel de leurs fonctions, sauf si le Fonds renonce à cette immunité" (article IX, section 8). Or lundi, le Fonds avait indiqué que le séjour de M. Strauss-Kahn à New York samedi, jour de l'agression présumée, rentrait dans un cadre privé.

17h28 : Le frère de la victime présumée parle

D’après le témoignage recueilli par le site internet britannique Daily Mail, le frère de la victime présumée aurait rapporté les premiers mots de cette dernière après son agression sexuelle par Dominique Strauss-Kahn. "Quelqu’un m’a fait quelque chose de mal", aurait ainsi dit la jeune femme lors d’un coup de fil passé "une heure après l’agression supposée", indiquant qu’elle avait été "attaquée". Celui qui se présente comme son frère ainé âgé de 43 ans indique également que cette femme se trouve "dans un endroit très, très sûr" pour des "raisons légales".
17h23 : Un ancien détenu raconte Rikers Island 
Dans la prison new-yorkaise, où se trouve actuellement Dominique Strauss-Kahn, Franck Moulet, 27 ans, originaire des Bouches-du-Rhône, était surnommé "The Frenchy". Inculpé pour "fausse alerte à la bombe" dans un avion de la compagnie American Arlines, il raconte son "séjour" de vingt jours à la prison de Rikers Island auMonde.fr. "Il y avait un grand dortoir. Des WC sans portes donnaient dessus. On était cinquante. Quand je suis arrivé, ils ont compris que je n'étais pas de ce monde-là. Ma chance, ça a été deux phrases, deux conseils. Il y en a un qui m'a dit : "Don't move and look" (ne fais rien et regarde). Et un autre, en espagnol : "C'est à la roue qui grince le plus qu'on donne le plus d'huile". Ça voulait dire : celui qui fait du bruit, on va s'occuper de lui", rapporteLemonde.fr. Franck Moulet confie avoir été témoin de plusieurs règlements de comptes sous les yeux des gardiens. "Une fois, j'ai mis les mains sur les hanches, l'un d'eux [un hispano-américain] a crié : "ne fais jamais ça, jamais !" Ce n'était pas assez viril pour la prison, on pouvait se faire massacrer pour ça. Tu dois être fort, c'était la règle."
16h48: Guéant évoque la gravité de l'inculpation
Le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant a déclaré mardi à Tunis qu'une confirmation de l'inculpation du patron du FMI Dominique Strauss Kahn, notamment de tentative de viol, serait "très grave, y compris pour l'image de la France". Interrogé par des journalistes sur l'affaire DSK, M. Guéant, qui effectue une visite à Tunis, a répondu: "Si les élements qui ont fondé son inculpation et la décision du tribunal de le maintenir en détention sont confirmés cela sera très grave, y compris pour l'image de la France".

15h22: le PS sur la même ligne après son bureau national

C'était "un bureau national d'une très grande dignité", a réagi Bertrand Delanoë, après la réunion qui s'est déroulée mardi midi. "Les socialistes, dans l'épreuve, étaient capables d'être ensemble à la hauteur de leur responsabilités", a encore ajouté le maire de Paris. "Le PS doit à la fois "être rassemblé et faire en sorte de montrer aux Français qu'(il) prend ses responsabilités", a assuré Gérard Collomb, le maire de Lyon.
"L'unité du PS" est "réelle, profonde et sincère, quels que soient les désaccords, les choix, les trajectoires, les histoires", a déclaré pour sa part Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire et candidat à la primaire socialiste. Cette dernière n'a d'ailleurs "pas été le sujet" selon Bertrand Delanoë. Ce qui n'a pas empêché Alain Vidalies, porte-parole des députés socialistes, d'affirmer qu'"il faut des règles encore plus précises sur le déroulement des primaires".
13h50: "Une justice américaine violente" pour Wehrling
Le porte-parole du Modem, Yann Wehrling, a estimé mardi que les images de DSK menotté puis comparaissant devant la justice américaine étaient "évidemment violentes", "à l'image de la justice américaine, qui est violente". "Les images sont évidemment violentes, c'est à l'image de la justice américaine, qui est violente", a jugé M. Wehrling lors du point-presse hebdomadaire du Modem. "En ce qui nous concerne, nous restons très prudents et très vigilants sur cette logique américaine de justice un peu sensationnelle et médiatique" et sur "le fait que les juges sont élus aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
13h45: Un avocat français de DSK envisage des poursuites
Un des avocats français de Dominique Strauss-Kahn, Me Dominique de Leusse, a prévenu mardi qu'une décision serait prise "dans les deux ou trois jours qui viennent" sur d'éventuelles poursuites contre les médias qui diffuseraient des images de lui menotté. "Une décision sera prise sur les suites à donner à ces diverses images", a mis en garde Me Dominique de Leusse sur France Info. Il a jugé que ces images "vues à la télévision et dans la presse écrite sont contraires" à la loi Guigou "parce qu'elles portent atteinte à la dignité de Dominique Strauss-Kahn et à sa présomption d'innocence au sens de la loi française".

13h25: "L'unité, la responsabilité, la combativité", credo d'Aubry

La Première secrétaire du PS Martine Aubry a affirmé mardi que l'heure était à "l'unité, la responsabilité, la combativité" pour les socialistes, à l'issue du Bureau national du parti consacré à l'affaire Dominique Strauss-Kahn. "Il y a l'émotion bien sûr, le bouleversement que chacun ressent, mais il y a notre responsabilité: être à la hauteur", a-t-elle ajouté. "Je vous le dis très simplement, nous serons au rendez-vous de 2012. Le PS sera là pour retrouver la France qu'on aime. Nous devons être dans ce moment encore plus nous-mêmes, encore plus unis. Nous le sommes depuis trois ans", a lancé la maire de Lille.
13h05: Un couple de passager raconte son embarquement avec DSK
Alors qu’ils attendaient de monter dans l’avion avec Dominique Strauss-Kahn samedi à l’aéroport JFK de New-York, un couple raconte, sur le site L’Express.fr, avoir vu le patron du FMI avant son interpellation. "J'ai vu entrer Dominique Strauss-Kahn dans le lounge d'Air France vers 22h03 [heure française, soit 16h03 heure locale]. Je peux être précis sur l'heure car mon fils a envoyé un message sur Facebook pour prévenir ses amis qu'il venait de voir le directeur du FMI", rapporte un des passagers. La seule anecdote notable selon ces personnes est l’oubli de son ordinateur portable dans le salon lounge de l’aéroport. Le passager indique en revanche ne pas avoir assister à son arrestation.
12h45: Royal évoque "une épreuve collective très lourde"
La candidate déclarée à la primaire PS Ségolène Royal a estimé mardi que le PS vivait "une épreuve collective très lourde" avec l'affaire Strauss-Kahn et a demandé que soit respectée "la dignité humaine" du directeur général du FMI incarcéré aux Etats-Unis pour tentative de viol présumée. "Je voudrais dire aussi, face à l'épreuve que subit Dominique et au déferlement d'images plus violentes les unes que les autres, qu'il n'a pas eu encore la parole dans la défense", a-t-elle ajouté.

12h43: Pour Fillon, il n'y aura "aucune excuse" si les faits avérés

Le Premier ministre François Fillon s'est exprimé pour la première fois sur l'affaire DSK, devant les députés UMP mardi. Il a assuré que "si les faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn étaient avérés, nous serions en présence d'un acte très grave qui n'appelle aucune excuse". Des propos rapportés par des participants à cette réunion à huis clos.
12h19: Ayrault et Badinter contre la déferlante médiatique
Le président des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a déclaré mardi devant le groupe socialiste que "nous ne savons pas encore" si la victime est Dominique Strauss-Kahn ou la plaignante dans l'affaire de tentative de viol présumé qui vise le directeur général du FMI. Un peu plus tôt, sur France Inter, Robert Badinter a, lui, dénoncé "une mise à mort médiatique" de Dominique Strauss-Kahn. "Ce que j'ai vu (lundi), le spectacle de cet homme mal rasé, le visage défait, exhibé, mitraillé par les photographes, c'est une mise à mort médiatique", a déclaré l'ancien ministre de la Justice.

12h06: le CSA appelle les chaînes à "la retenue"
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a appelé mardi les chaînes "à la plus grande retenue dans la diffusion d'images relatives à des personnes mises en cause dans une procédure pénale", après l'inculpation et l'incarcération de Dominique Strauss-Kahn. Le CSA rappelle en particulier que "la loi du 15 juin 2000 renforçant la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes punit d'une amende la diffusion, sur tout support, d'une image faisant apparaître menottée ou entravée une personne, quelle qu'elle soit, qui n'a pas fait l'objet d'une condamnation". La photo du patron du FMI, menotté, encadré par des policiers en civil, sortant d'un commissariat de Harlem a été largement diffusée par les médias. Une mise en scène ordinaire aux Etats Unis mais inhabituelle en France. Elisabeth Guigou, lorsqu'elle était ministre de la Justice, avait fait voter une loi interdisant notamment la publication de photo de personnes menottées.

11h21: Lors du petit-déjeuner hebdomadaire de la majorité, Nicolas Sarkozy a appelé mardi au "travail, au sang-froid, au courage, à l'unité" et à "la dignité", sans citer le nom de DSK.

10h54: première demande d'appel à la démission
Deux ministres européennes des Finances, l'Autrichienne et l'Espagnole, ont pris leurs distances mardi avec le patron du FMI, en l'appelant à envisager une démission ou en prenant partie pour la femme que Dominique Strauss-Kahn est accusé d'avoir agressé. "Compte tenu du rejet de [sa] remise en liberté sous caution, il doit lui-même réfléchir aux dommages qu'il cause sinon à l'institution" en restant en poste, a déclaré la ministre autrichienne, Maria Fekter, à propos de l'éventualité d'une démission du directeur général du FMI.
09h37: Copé "un peu à court de mots"
Jean-François Copé a affirmé mardi, au lendemain de l'incarcération de Dominique Strauss-Kahn, "être un peu à court de mots" et "hésitant" estimant que l'affaire DSK relève "de la justice américaine, avec l'application du droit commun". Pour le secrétaire général de l'UMP, interrogé sur i-Télé/Radio Classique, "on est devenus maintenant tous des commentateurs du commentaire et je crois qu'on a fait le tour du sujet".
09h15: Aubry attend "les faits" et "la version" de DSK
Martine Aubry, numéro un du PS, a expliqué mardi qu'il fallait "attendre les faits" et "la version" de Dominique Strauss-Kahn après son maintien en détention aux Etats-Unis, tout en souhaitant qu'"on respecte la jeune femme" qui l'accuse d'agression sexuelle. "Face à des affaires aussi douloureuses, j'attends toujours les faits", a déclaré la première secrétaire sur France-Info, se disant "à la fois sidérée parce que c'est incroyable", "stupéfaite" et "bouleversée par les images, par la charge des accusations".
A ce stade, "il faut rester dans la douleur de l'amitié et attendre les faits", a fait valoir Martine Aubry, expliquant que la justice américaine "respecte ses règles, elle est à charge, c'est ça que les Français doivent comprendre, c'est pour ça qu'il faut prendre ce recul". "Aujourd'hui, nous n'avons entendu que les propos d'un procureur dont le travail est d'aller à charge", "c'est pour ça que nous ne voulons pas en France, qu'on supprime le juge d'instruction qui, lui, regarde l'affaire, regarde ce qui va d'un côté, regarde ce qui va de l'autre", a-t-elle plaidé.

08h41: "Un acharnement, un lynchage" pour Lang
Invité d'Europe 1, le député socialiste Jack Lang a tenu à défendre son "ami" Dominique Strauss-Kahn, emprisonné aux Etats-Unis pour une affaire de moeurs. "C'est un homme courageux à qui on inflige un sort méprisant et qui porte atteinte à sa dignité", a-t-il expliqué. "La mise au pilori médiatique d'un homme, Dominique, par avance déjà condamné par les médias, humilié fait horreur et suscite l'écoeurement. Il n'est pas impensable qu'il y a de la part de certains magistrats, le procureur en particulier ou la juge, la volonté de se payer un Français, un Français qui plus est connu. On a le sentiment d'un acharnement médiatico-judiciaire, d'un lynchage".

08h24: La seconde femme de DSK n'y croit pas
Brigitte Guillemette, deuxième épouse de Dominique Strauss-Kahn, déclare mardi matin dans Le Parisien que l’incarcération de son ancien mari était "épouvantable. Abracadabrantesque". "Les fait qui sont relatés par la police américaine ne sont pas compatibles avec l’homme que je connais et avec qui j’ai vécu pendant plus de dix ans", assure-t-elle. "C’est quelqu’un de doux, la violence ne fait pas partie de son tempérament", ajoute-t-elle.

07h56: La femme de ménage ne savait pas qui était DSK

La femme de ménage à l'origine de l'affaire DSK s'appellerait Nafissatou Diallo. Selon son meilleur ami, cité par RMC, elle ne connaissait pas l'identité du directeur du FMI avant de regarder les images de la télévision, lundi soir. "Elle a passé deux jours entiers à pleurer", explique-t-il. Aujourd'hui, Nafissatou vit sous haute protection policière, dans un leu tenu ultra-secret.
07h11: "certainement embarqué vers un procès" 
Nicole Bacharan, spécialiste des Etats-Unis, analyse mardi matin sur Europe 1 les suites judiciaires possibles de l'affaire DSK. "Il est embarqué très certainement vers un procès, la seule chose qui pourrait lui éviter un procès serait que la plaignante se rétracte, ou que lui-même décide, curieusement, de plaider coupable ce qui lui éviterait un procès", explique-t-elle.
Une négociation entre les parties peut néanmoins intervenir à n'importe quelle moment de la procédure, ce qui veut dire en partie plaider coupable, mais "peut-être en essayant de convaincre que les charges sont moins graves que celles qui lui sont présentées d'aujourd'hui", ajoute Nicole Bacharan.
06h25: "accablant et douloureux", selon Lagarde 
La ministre française des Finances Christine Lagarde a refusé lundi de commenter les spéculations qui la donnent comme possible remplaçante au FMI de Dominique Strauss-Kahn, incarcéré pour tentative de viol aux Etats-Unis, jugeant la situation "accablante et douloureuse".
"Je n'ai pas à répondre à cette question", a-t-elle répondu à un journaliste qui lui demandait, à l'issue d'une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, si elle pourrait être intéressée pour éventuellement succéder à Dominique Strauss-Kahn au FMI. Interrogée sur les conditions de son arrestation, elle a indiqué que "tout ça est évidemment à la fois accablant et douloureux à tous égards". Pour le reste, "il y a une procédure judiciaire qui est en cours selon les règles du droit et de la procédure américaine", et "il ne m'appartient pas de commenter", a-t-elle ajouté.

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